Contrairement à certains festivals qui se sont déroulés virtuellement, pandémie oblige, cette année, le festival s’est étendu dans la durée et dans l’espace. Du mercredi au dimanche pendant le mois de juillet, des prestations – pour la plupart gratuites – ont animé la capitale. Le Ship Pub, la microbrasserie Quidi Vidi Brewery, le parc de Bannerman, l’amphithéâtre du musée The Rooms, ou encore des lieux plus insolites comme les jardins botaniques de l’Université Memorial, ont tous accueilli les spectateurs estivaux.
D’habitude, le festival accueille sa fameuse tente francophone, qui met en vedette des artistes bilingues et francophones d’ici et d’ailleurs. Malgré l’absence de cet espace, le festival a tout de même présenté trois artistes qui chantent en français: Adrian House, Colleen Power et le duo Fage & Poirier.
Voix féminines en clôture
Lors d’un des deux concerts de clôture du festival, ce sont les voix de Valmy et du trio Flower Hill qui ont résonné au First Light Centre for Performance and Creativity. Ce lieu est un espace artistique à but non lucratif dirigé par des personnes autochtones, qui opère sous l’égide de l’organisme First Light: St. John’s Friendship Centre.
Valmy, accompagnée de sa guitare sous l’arcade illuminée de l’ancienne église, y a joué des chansons originales inspirées du genre folk. Avec ses paroles émouvantes et sa voix mélodieuse amplifiée par l’acoustique du lieu, la performance de cette auteure et compositrice originaire de l’Ontario était extrêmement touchante.
La soirée s’est poursuivie avec Flower Hill, trio de musique country bluegrass composé de Sherry Ryan, Andrea Monro et Maria Cherwick. Cette dernière est une autre musicienne qui n’est pas étrangère à la tente francophone. Les trois artistes ont interprété des reprises de chansons d’icônes du country, ainsi que des chansons originales. Elles enchaînent les titres comme Jolene de Dolly Parton, Travelin’ Soldier de The Chicks, ou encore le tube local Stop The Trains de Andrea Monro. Les voix énergiques du trio, le banjo de Sherry, la guitare d’Andrea, et le violon de Maria et leurs anecdotes entre les morceaux, ont été les ingrédients de ce concert captivant et touchant.
Les commentaires sont modérés par l’équipe du Gaboteur et approuvés seulement s’ils respectent les règles en vigueur. Veuillez nous allouer du temps pour vérifier la validité de votre premier commentaire.