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Nouvelle coordonnatrice au Réseau Culturel francophone

Depuis sa France natale, Agnès Mamet rêvait de s’installer au Canada. Même si elle a de la famille au Québec, c’est sur le Rocher qu’elle a finalement décidé de poser ses valises, il y a à peine plus d’un mois, en compagnie de son conjoint. Le 25 mars dernier, elle intégrait officiellement ses fonctions, plongeant ainsi tête première dans le bain culturel francophone de la province. Cinq questions pour mieux connaître la nouvelle coordonnatrice au Réseau Culturel francophone!

Propos recueillis par Marie-Michèle Genest

Agnès Mamet est la nouvelle coordinatrice du Réseau Culturel francophone. Photo: Courtoisie Agnès Mamet

Qu’est-ce qui vous a attiré au Canada?

J’ai eu l’occasion de travailler à Saint-Pierre-et-Miquelon deux années, et quand on habite là, il y a toujours des liens qui se créent avec St. John’s. J’ai eu l’occasion d’y venir pour le travail, le tourisme ou le shopping. J’aime beaucoup cet endroit; la mer, la façon de vivre, il y a beaucoup de choses qui sont exotiques pour moi et ça m’a toujours bien plu de venir ici. La vie a fait que je suis rentrée en France métropolitaine, mais il y avait toujours cette idée de revenir. Il y a eu cette opportunité ici à la FFTNL [La Fédération des Francophones de Terre-Neuve et du Labrador] et c’était conjoint avec mon envie de changer de travail, de vie, de construire quelque chose avec mon partenaire, on avait besoin de prendre l’air du large. J’ai postulé, c’est ma candidature qui a été retenue… et me voici!

Comment se passe votre intégration jusqu’à présent?

Il y a tout l’aspect administratif qui est très différent, et du coup on a été accompagnés par les services francophones, par le Compas par exemple, donc c’est vraiment rassurant quand on arrive. Puis après on rencontre les gens du milieu francophone et d’autres gens qui sont anglophones, on commence à créer des liens. Moi j’avais une connaissance à l’université par exemple… Les gens donnent des explications et on comprend comment ça marche.

La vie ici est très plaisante. Il faut s’habituer aussi à la météo mais bon, quand on a un bon manteau, surtout un manteau coupe-vent, tout va bien! Et là les beaux jours arrivent, et depuis la FFTNL on a une vue magnifique sur l’océan! On s’adapte gentiment, on sort de sa zone de confort. Puis c’est enrichissant de croiser des gens différents. À la FFTNL les gens viennent d’un peu partout. C’est pour ça que je suis venue, pour cette richesse-là liée à la langue française, parce que j’y suis très attachée.

Quel est votre parcours professionnel, est-il en lien avec le domaine culturel?

Ma formation initiale, c’est l’enseignement. J’ai beaucoup travaillé comme enseignante de français avec des élèves de 11 à 18 ans. C’est effectivement en lien avec la culture puisque dans le cadre des cours on fait de l’ouverture culturelle, que ce soit le théâtre, le cinéma, la peinture, les expositions au musée, donc j’ai toujours été intéressée, mobilisée et motivée par le fait culturel. Depuis que je suis petite, j’ai toujours participé au monde associatif, soit par la pratique artistique soit en faisant partie des institutions d’associations, pour favoriser l’accès à la culture, donc c’est un peu dans mes gènes. Et quand je suis arrivée à Saint-Pierre-et-Miquelon, la première année j’ai travaillé au lycée d’État comme enseignante et la deuxième année j’ai travaillé pour le Francoforum, et c’est dans ce cadre-là que j’ai eu l’occasion de collaborer avec le Réseau Culturel de la FFTNL. En arrivant ici j’avais quelques connaissances, les premiers contacts étaient déjà établis.

Est-ce qu’il y a une forme d’art qui vous anime en particulier?

En tant que musicienne amatrice, moi mon truc, c’est le chant choral classique et le théâtre. En France, je faisais partie d’une troupe et de deux ensembles vocaux classiques. C’est vraiment ma passion. C’est pour ça qu’en arrivant, ça me semblait important de faire partie d’une chorale, parce que la pratique artistique c’est important pour moi. Après, je suis ouverte évidemment aux autres arts. Je me rappelle quand j’ai visité The Rooms, tout l’aspect culturel de ce musée m’avait beaucoup intéressée. Il faudra que j’aille refaire un tour!

Avez-vous un rêve, que souhaitez-vous accomplir au sein de votre nouveau poste?

Ça faisait partie de mes rêves de participer à l‘organisation d’un salon du livre. Le premier dossier qu’on m’a donné, c’est le montage d’un festival littéraire à l’échelle de la province. C’est un vrai challenge, ça m’oblige à être dans le bain directement, de prendre contact avec les gens concernés, de voir comment fonctionne le financement dans la province et au Canada. Je trouve ça vraiment motivant, c’est comme quelque chose qui tombe du ciel! Aussi dans les choses que j’aurais envie de construire, ce sont des partenariats, des collaborations et des échanges entre francophones dans divers milieux culturels. 

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