Rose Avoine-Dalton
Pour la septième semaine de la série d’ateliers The Birds of Newfoundland («Les oiseaux de Terre-Neuve»), plus de cent personnes se sont jointes à l’événement pour découvrir les moineaux, gros-becs et pinsons de la province. Les participants venaient de partout, de St. John’s à Glovertown, du Québec jusqu’à la Floride. Comme l’a noté l’animatrice, Jenna McDermott, plusieurs personnes — des ornithologues passionnés — participent aux rencontres depuis le début, et d’autres n’avaient jamais même pensé à faire de l’observation des oiseaux avant le début de cet atelier!
Les Moineaux
La première des trois familles analysées est celle des moineaux. Et la présentatrice de l’atelier a choisi de commencer la soirée avec un défi! «Les moineaux sont une famille assez difficile à identifier — surtout si vous êtes débutant en ornithologie — parce que ce […] sont typiquement des petits oiseaux, et qu’ils se cachent souvent dans les buissons, difficiles à voir.»
Ses petits oiseaux bruns utilisent leurs becs coniques pour ouvrir des graines en hiver et collecter des insectes pendant l’été, et la plupart des moineaux qui habitent dans la province migrent vers le sud l’hiver pour échapper à notre climat difficile.
Les fringillidés
Une énorme famille d’oiseaux, les fringillidés sont présents sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique. Elle comprend plus de 200 espèces d’oiseaux, par exemple les euphonies, les pinsons des arbres ou les gros-becs.
Les sizerins flammés
Parmi les quelques espèces d’oiseaux qui restent sur l’île et qui affrontent donc l’hiver terre-neuvien, il y a le sizerin flammé, membre de la grande famille des fringillidés.
Bien que les sizerins flammés aiment vivre dans les forêts de conifères et les forêts mixtes sur l’île, ils peuplent malgré tout les régions plus au nord. Ils aiment fréquenter les mangeoires à oiseaux, alors faites attention si vous en avez une dans votre jardin, vous pourriez bien apercevoir un de ces mignons petits animaux!
Les becs-croisés des sapins
Cet oiseau coloré a une structure de bec particulière à son mode d’alimentation, «la mandibule du bas et la mandibule du haut, les deux sections ne sont pas plates l’une par rapport à l’autre». Les Becs-croisés des sapins se nourrissent notamment des cônes de conifères. «Ce qu’ils font, c’est qu’ils insèrent leur bec partiellement ouvert dans une fissure du cône, puis ils ferment la base du bec, ce qui force la fissure à s’ouvrir et ils peuvent y mettre leur langue et sortir une graine», dit l’animatrice en faisant des formes avec ses doigts pour essayer d’expliquer la technique de l’oiseau.
Pour plus d’informations sur l’Atlas des oiseaux nicheurs de Terre-Neuve et les ateliers gratuits prévus au cours du mois d’avril (en anglais), visitez https://nf.birdatlas.ca/.
Les commentaires sont modérés par l’équipe du Gaboteur et approuvés seulement s’ils respectent les règles en vigueur. Veuillez nous allouer du temps pour vérifier la validité de votre premier commentaire.