Cody Broderick
Si la population de personnes ayant le français ou le français et une autre langue comme langue maternelle a légèrement diminué dans la Big Land depuis 2016, le français reste la langue de prédilection pour communiquer à la maison, surtout dans l’ouest de la région.
En 2017, Le Gaboteur a rapporté que la région de l’Ouest du Labrador, qui inclut les localités de Labrador City et Wabush, avait la plus grande proportion de francophones parlant le français à la maison, soit 62,3% par rapport à la moyenne provinciale de 35%. Avec une légère augmentation de 200 pour la population totale, le recensement de 2021 montre un maintien du statu quo: 61,4% des personnes d’expression française à l’Ouest du Labrador parlent souvent le français chez eux, contre 37,5% pour la province.
À Happy Valley-Goose Bay, la population a baissé par 70 personnes depuis le dernier recensement, mais la localité commence à suivre les tendances de l’ouest pour l’utilisation de la langue française. En 2016, 30 personnes sur les 115 ayant le français ou le français et une autre langue comme langue maternelle parlaient dans la langue de Molière à la maison, ce qui représentait 26% de cette population. En 2021, ce ratio est passé à 47% avec 40 personnes sur 85 personnes.
À droite: Le rédacteur en chef du Gaboteur lors de sa dernière visite à Labrador City en mars dernier. Bienvenue au Big Land! Photo: Sylvie LeBreton
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Le fait français à TNL en chiffres
Les données du recensement de 2021 sur les langues ont été publiées à la mi-août. L’équipage du Gaboteur a navigué dans cette mer de chiffres pour analyser l’évolution du fait français de Terre-Neuve-et-Labrador au cours des 5 dernières années, avec une attention particulière pour les principales régions francophones de la province. (CB)
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Que ressentez-vous par rapport au recensement?
Statistique Canada a publié le 17 août dernier des données du recensement de 2021, en particulier: son inventaire des langues parlées dans le pays. Si ces informations sont collectées et utilisées pour allouer et fournir des services, par exemple pour les francophones en situation minoritaire, les ressources accordées dépendent du nombre de personnes qui s’identifient comme telles.
Un petit coin de la francophonie s’agrandit
Au cours des cinq dernières années, la Région métropolitaine de recensement (RMR) de Corner Brook devient une vraie plaque tournante pour la francophonie de la côte ouest de l’île.
Le français pour résister l’exode rurale
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