ABC 2022

L’index du Magazine 2022

Bienvenue à l’index alphabétique du magazine Gaboteur 2022! Vous trouverez ici tous les articles de la version papier du magazine estival, ainsi que des articles supplémentaires issus de nos archives pour encore plus de lectures sur Terre-Neuve et le Labrador. Bonne lecture!

Abeilles

La fin de la lune de miel ?

Un texte de Marie-Michèle Genest

En raison de sa situation géographique, Terre-Neuve-et-Labrador s’inscrit toujours comme l’un des derniers bastions résistant à Varroa destructor, un acarien parasite qui ravage les ruches de la planète. Mais pour combien de temps ?

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/a-abeilles/


aies sauvages

Fraises, bleuets, framboises, gadelles, plaquebières, groseilles et plus encore… À partir du mois de juillet, les jardins, sentiers, forêts et bords de routes de la province sont remplis à fond de baies sauvages ! Mais en plus des petits fruits prêts à être cueillis, notre environnement a une infinité de plantes délicieuses et utiles à découvrir. Si vous n’avez pas d’appétit pour les fruits frais, pourquoi pas essayer des bourgeons d’épinettes enrobées de chocolat, des têtes de violon sautées à la poêle et revenues dans du beurre, des chips d’ortie ou encore des chanterelles à la crème ? Peut-être vous vous trouvez trop loin d’une pharmacie ? Vous pourrez peut-être guérir vos maux avec une plante qui se trouve autour de vous !

À lire du dossier « Se nourrir de Dame Nature » de l’édition 36.17:

  • Sur la piste d’un chasseur-cueilleur – Coline Tisserand
  • Se soigner avec la nature sur la Côte Ouest – Liz Fagan
  • La cueillette de fruits sauvages au Labrador – Jean-Charles Garnier

onte

Les Terre-Neuviens et les Labradoriens ont un don naturel pour tisser des histoires ensemble afin de divertir une foule. Que ce soit lors d’un kitchen party, dans les nombreux festivals de contes ou autour d’un feu de camp, vous entendrez peut-être parler de Jack, le héros de Terre-Neuve, ou bien de Ti-Jean, son homologue franco-terre-neuvien. Mark Cormier, conteur de la péninsule Port-au-Port, fait découvrir ce héros dans le monologue «Ti-Jean et la vache» de la série vidéo en ligne The Power of One du Perchance Theatre. Malgré les anciennes traditions orales, le répertoire de contes ne cesse de s’enrichir grâce aux nombreuses personnes d’un peu partout dans le monde qui jettent l’ancre ici, comme Naval Sarr. Également pour The Power of One, il a présenté « Le coq fâché », un conte de son pays natal, le Sénégal. Cette histoire est un des nombreux exemples de la diversité des traditions orales de notre province.

À lire de l’édition 38.09 du 7 février 2022: Lever le rideau sur la diversité culturelle – Marie-Michèle Genest


égustation

Terre-Neuve-et-Labrador compte une multitude de variétés comestibles de champignons, certaines étant même considérées parmi les meilleures au monde. De la chanterelle dorée, offrant un goût de noisette poivrée, à l’étrange champignon homard, rappelant le goût unique du crustacé, de magnifiques variétés n’attendent qu’à être découvertes dans les sous-bois et aux abords des sentiers. En cas de doute sur leur identité : prudence. Mais pour quiconque sait les reconnaître, la dégustation d’un tartare saura enchanter les palais les plus exigeants.

Découvrez une recette de tartare de champignon, ici: Le pignon de nos champs oubliés – Dominic Ashby


Entrepreneuriat

Les brûleries ont le vent dans les voiles

Un texte de Cody Broderick

Le café noir amer est en voie de détrôner le thé comme boisson chaude préférée des Terre-Neuviens et des Labradoriens. Les grains torréfiés localement sont aussi de plus en plus populaires.

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/e-entrepreneuriat/


itzgerald

La Dre Janice Fitzgerald, médecin en chef de la province, est la capitaine de la mobilisation exemplaire de la société terre-neuvienne et labradorienne contre la COVID-19. La qualité de son leadership a été soulignée par de multiples témoignages de reconnaissance, profondément ancrés dans la culture des gens d’ici : des mots, des chansons et même, cette courtepointe.  


Géographie

De la cartographie pour ne pas oublier

Un texte de Rose Avoine-Dalton

Pendant des millénaires, les Innus n’utilisaient pas de cartes pour trouver leurs chemins. Tous les noms des lieux du Nitassinan — leur territoire ancestral, sans frontière entre le Québec et le Labrador  — n’étaient partagés qu’oralement. 

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/g-geographie/


Home

Chère grande ville…

Un texte de Kyle Mooney

Pourquoi partir ? Pourquoi revenir ? Témoignage d’un Terre-Neuvien pour qui 2015 fut l’année de sa « Come Home Year ».

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/h-home/


nsectes

Certains archéologues creusent la terre pour trouver des artéfacts ou des vestiges architecturaux mais Pier-Ann Milliard s’intéressent plutôt aux bestioles ! Objectif ? Révéler le passé des premiers habitants du nord du Labrador. En creusant dans les sols de Kivalekh, dans la région des îles Okak, les insectes qu’elle déterrent lui permettent en effet d’avoir une meilleure idée de la vie quotidienne et des activités des Inuits, il y a environ 600 ans.

À lire du dossier « Les bestioles racontent les Îles Okak » de l’édition 38.08:

  • L’étude des insectes pour mieux comprendre l’histoire inuite – Pier-Ann Milliard
  • Une chronologie des Îles Okak – Cody Broderick
  • Marckalada et les géants du Big Land – Cody Broderick

Jaune

La vie en Jaune à St. John’s

Texte et photos de Linda Turgeon

Depuis les débuts de sa carrière, il y a près de 40 ans, la photographe québécoise Linda Turgeon a porté son regard humaniste sur des lieux et des gens de plusieurs coins du monde. Attirée par la ville, l’ailleurs, le coin de la rue, cette artiste de tous les voyages possibles a immortalisé son séjour dans la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador dans le livre en édition limitée, numérotée et signée INSTANTS DE VIE | ST. JOHN’S Terre-Neuve – format 11 x 18 cm. 32 pages. 20 photographies.

À découvrir ici: https://www.gaboteur.ca/j-jaune/


taqmkuk

Malgré son nom, Terre-Neuve-et-Labrador n’est pas une nouvelle région. Selon leurs traditions orales, les Mi’kmaq d’ici ont élu domicile sur le Vieux rocher bien avant la colonisation européenne. En micmac, l’île s’appelle Ktaqmkuk, ce qui signifie «terre de l’autre côté de l’eau».


ittérature

Combien d’histoires écrites en anglais y a-t-il concernant Terre-Neuve et le Labrador ? D’innombrables ! Combien sont en français ? Très peu…

Au fil du temps, des écrivains comme Danielle Loranger ajoutent de belle façon à cette collection. Son livre, Un géant dans la tête, publié aux éditions Bouton d’or Acadie en 2019, raconte l’aventure d’un jeune garçon hémophile nommé Matis qui explore Terre-Neuve et le Labrador avec son père après le décès de sa mère.

Et ce n’est pas tout ! Cet été, Le Gabotreur lance son premier livre pour enfants, Le trésor de Tante Lizzy. Écrit par Anaïs Hébrard et illustré par Hélène Lemoine de Saint-Pierre-et-Miquelon, cette histoire raconte l’aventure de Maya et Flynn de la côte sud de Terre-Neuve vers les îles françaises pour apprendre la valeur du bilinguisme. Une belle collaboration entre le Vieux rocher et le Caillou !

Visitez « Le trésor de Tante Lizzy » dans la boutique du Gaboteur, ici: https://www.gaboteur.ca/product/pre-vente-le-tresor-de-tante-lizzy/

Musique

Émile Benoit

Un texte de Matthew Hornell et Julie Leguerrier

Émile Benoit… 30 ans après son décès, le 3 septembre 1992, la musique et la mémoire de ce Franco-Terre-neuvien de la péninsule de Port-au-Port sont toujours vivantes !

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/m-musique/

«Faire rire le monde et pis assayer d’mette le monde heureux. C’est euh, c’est ma vie ça… je me garâcherais à la mer si j’pouvais vous faire assez, vous faire rire. Ouais, ouais. Pis j’sais pas, j’sais pas m’-nager »

Émile Benoit – en entrevue avec Gerald Thomas en 1985

eige

Le 17 janvier 2020, Terre-Neuve-et-Labrador a été frappée par la «tempête du siècle».  Les 90 centimètres de neige qui sont tombés sur la ville de St. John’s, en plus des rafales de vent qui ont soufflé jusqu’à 130 km/h ont créé des bancs de neige quasi-monumentaux pouvant atteindre 15 pieds de haut à certains endroits. 

Baptisé «Snowmageddon», ce blizzard a déclenché un état d’urgence d’une semaine dans la capitale de la province et est apparu dans les médias du monde entier. Les Newfies de partout toujours prêts à donner un coup de main n’ont pas hésité à travailler ensemble pour déterrer les maisons enfouies dans leurs quartiers – sans oublier de prendre des pauses pour faire de la planche à neige ou du ski de fond dans les rues.

Découvrez l’édition spécial du 27 janvier 2020, ici: https://www.gaboteur.ca/n-niege/


Océan

Des fleurs et des coraux dans l’eau glacée

Un texte de Coline Tisserand

Passionnés de l’océan, des biologistes marins n’hésitent pas à plonger dans les eaux froides entourant l’île de Terre-Neuve et les côtes du Labrador pour mener leurs travaux. Ces scientifiques rencontrent parfois des espèces rares et étonnantes. 

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/o-ocean/


orto

Pendant tout le 18e siècle et jusqu’en 1907, la compagnie britannique Newman a entreposé des tonneaux de porto venus d’Europe à Harbour Breton, sur la côte sud de Terre-Neuve. On disait que le climat brumeux des Grands Bancs donnait au porto Newman’s son goût distinctif. Sur les bouteilles du porto Newman’s, toujours en production de nos jours, on peut voir une carte de Terre-Neuve et lire « la romantique » histoire de la découverte de ses particularités, en 1679. 

Ainsi, un navire en partance de Oporto vers Londres aurait été attaqué par un corsaire français. Le navire aurait réussi à continuer sa route mais se serait égaré dans l’Atlantique pour finalement trouver refuge dans le port de St. John’s. Après un hiver passé à Terre-Neuve, le navire serait retourné à Londres et à son arrivée, on aurait découvert que le porto de cette cargaison avait acquis un goût plus raffiné, attribué à son hibernation sur l’île et à son long voyage en mer. 

Le rôle de Harbour Breton dans l’histoire de ce porto est toutefois passé sous silence.

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/p-porto/


ualipu

Lorsque Terre-Neuve-et-Labrador rejoint le Canada en 1949, le gouvernement d’alors omet d’annoncer l’existence de peuples autochtones dans la province. En 1951, ces populations sont ignorées une seconde fois lors du recensement national des autochtones.

Ceux qui connaissaient leur existence les traitaient, avec mépris, de Jackaters. Ce terme, qui désignait les Terre-Neuviens issus d’unions entre des Français et des Mi’kmaq, était également utilisé pour décrire leur langage, peut-on lire dans le Dictionary of Newfoundland English.

La reconnaissance officielle en est une de longue haleine qui a débuté dans les années 60 et 70. Établie officiellement le 22 septembre 2011 comme «une bande sans terre», voilà maintenant dix ans que la Première nation des Qalipu (« caribou ») a été finalement reconnue par le gouvernement. Aujourd’hui, la renaissance se poursuit, avec environ 24 000 personnes membres de la Première Nation et neuf circonscriptions.

En 2022, c’est la deuxième Première Nation en importance numérique au Canada.

À lire du dossier « La renaissance mi’kmaq se poursuit » de l’édition 38.01:

  • Célébrations et élections chez les Qalipu – Coline Tisserand
  • La reconnaissance des Qalipu: une histoire qui finit bien – David Jensen

Restauration 

Destins croisés de Bridget et Jean-Charles 

Un texte de Cody Broderick

Pour quiconque adore le décryptage des vieilles pierres tombales, la quarantaine de cimetières de la péninsule de Port-de-Grave sont un véritable magasin de bonbons rempli de mystères à élucider. 

La suite, ici: https://www.gaboteur.ca/r-restauration/


acré

Come Home Year 2022 est certainement devenu un pèlerinage pour les expatriés qui redécouvrent leurs racines, ainsi que pour les visiteurs qui découvrent notre divin paysage.  

Pour certains qui ont élu domicile dans cette province, comme Kim Olson et Yves Thériault, c’est la maison qui est sacrée ! Ce couple a acheté et rénové une église construite à la fin du 19e siècle à Champney’s Arm, sur la péninsule de Bonavista, près de Port Rexton. C’est donc bien plus que la vue sur la mer la baie Trinity qui rend bénie leur vie ici.  

La petite église, anciennement propriété de l’Église Unie du Canada (United Church), a été transformée en résidence en réutilisant tous ses matériaux d’origine et par l’introduction de nouveau mobilier créé par des artisans de la région.

À lire du dossier « Faire d’un temple sa demeure » de l’édition 38.02:

  • La maison, c’est sacré – Coline Tisserand
  • Répertorier et explorer la deuxième vie des lieux de cultes – Coline Tisserand
  • devenir une structure patrimoniale enregristrée – Coline Tisserand

ournage

Notre province se fait de plus en plus connaître comme la nouvelle destination pour des tournages, qu’il s’agisse de films à grand déploiement à des webséries à petit budget. 

En plus des séries et films comme Hudson & Rex, Republic of Doyle, Frontier et Aquaman, qui profitent des beaux paysages de la province comme décor, vous pouvez même remarquer les scènes terre-neuviennes et labradoriennes dans le nouveau film de Disney, Peter Pan & Wendy ainsi que dans les nouvelles séries télévisées Rock Solid Builds, Astrid and Lilly Save the World, SurrealEstate et Son of a Critch.

Il y aussi Justine, la toute première série de fiction en français créée et produite localement. Chapeautée par Xavier Georges, de Sibelle Productions! et par la scénariste Nathalie Javault, cette websérie de six épisodes suit les aventures d’une Française nouvellement arrivée à Terre-Neuve et ses tribulations lorsqu’elle essaie de comprendre la langue et la culture d’ici.

Lorsque vous mettez le pied dans la province pour la première fois, vous mettez en fait le pied sur un plateau de tournage. Silence… Moteur… Action !

À lire du dossier « Dans les coulisses de tournages à TNL » de l’édition 38.10:

  • JUSTINE: Les francophones de la province percent l’écran – Marie-Michèle Genest
  • Silence, ça tourne… dans votre maison! – Coline Tisserand
  • Production locale, succès international -Amélie Barsalou

rgence

Transmis de génération en génération, l’esprit manifestateur des citoyens de ce bout du pays est puissant : les gens se rassemblent. 

En 1932, près de 10 000 résidents ont défilé vers le Colonial Building de St. John’s pour protester contre la corruption de l’administration Squires pendant la Grande Dépression.

Soixante ans plus tard, une confrontation entre une foule et l’un des politiciens les plus colorés de la province, John Crosbie, a eu lieu à la veille de l’annonce du moratoire sur la morue. Avec 30 000 personnes qui perdraient leur emploi, la colère est montée, ce à quoi le défunt politicien a notoirement répondu: «Je n’ai pas sorti le poisson de cette foutue eau, alors ne m’abusez pas!».

Aujourd’hui, l’urgence climatique est une des questions les plus pressantes pour les habitants d’ici. Le vendredi 27 septembre 2019, plus de 4 000 personnes ont pris la rue et la parole pour stopper la catastrophe climatique. Organisés par des jeunes, les rassemblements Fridays for Future se poursuivent et perpétuent la riche tradition de résilience de la province.

À lire du dossier « Droit devant pour la planète! » de l’édition 36.01:

  • Une marche en famille
  • Un discours puissant l’édifice de la confédération

ent

Vous pensez connaître le vent? Attendez jusqu’à ce que vous visitiez le cap Spear et repartiez avec une nouvelle coiffure!

Dans d’autres régions côtières de la province, c’est plus que votre coiffure qui se déforme – les arbres tuckamores poussent même de côté, pliés par le vent. 

Si certains arbres s’accrochent à la côte pour se maintenir en vie, le vent est parfois assez fort pour les arracher complètement, comme ce fut le cas en septembre 2021 lorsque l’ouragan Larry a frappé l’île. Ouragan de catégorie 1, les rafales ont atteint plus de 180 km/h et ont laissé un grand désordre derrière elles, ainsi que beaucoup de pluie.

Découvrez le photoreportage « Le jour d’après LARRY » de Coline Tisserand et Rose Avoine-Dalton, ici: https://www.gaboteur.ca/v-vent/


oye pi tard !

Imaginez que vous vous retrouvez au dépanneur (qu’on appelle boutique) Ozzie’s à Cap-Saint-Georges et qu’un Franco-Terre-neuvien de la péninsule de Port-au-Port vous dit « Woye pi tard! » quand vous sortez. Que répondez-vous? « Merci »? « À vous aussi »? «Pardon»? Il vient de vous dire « au revoir ».

À lire, un Petit lexique de mots franco-terre-neuviens par Marcella Cormier


pour suffragettes

En 1832, il y a 190 ans, la colonie de Terre-Neuve est devenue un dominion britannique, donnant le droit de vote aux hommes de plus de 21 ans résidant sur l’île depuis au moins un an. Ce droit est cependant refusé aux femmes et à tous les résidents du Labrador.

La première campagne pour le suffrage des femmes à Terre-Neuve et au Labrador remonte aux années 1890 et était étroitement liée à un mouvement prohibitionniste en plein essor. Soutenant que la consommation d’alcool était la cause des problèmes sociaux, une soixantaine de femmes de St. John’s ont formé la Women’s Christian Temperance Union, qui leur a servi de tribune pour faire entendre leurs préoccupations. D’autres clubs comme la Ladies’ Reading Room ont également vu le jour dans les décennies à venir.

C’est finalement en 1925 que les femmes ont obtenu le droit de voter à Terre-Neuve. Au Labrador, les résidentes devaient attendre jusqu’en 1946 d’exercer leur droit, sauf pour les personnes autochtones, qui ont obtenu le droit de vote qu’en 1960.

Lady Helena Squires devient la première femme élue à la Chambre d’assemblée de Terre-Neuve en 1930.

À lire: l’édition spéciale d’octobre 2016 « Le droit de vote des femmes »


es B’y

Une expression qui se dit souvent dans la province «yes b’y» ne contient que deux petits mots. Selon le contexte de son utilisation, cette phrase qui se traduit littéralement à «oui garçon» peut signifier une million de choses différentes, même «non». Devenu non-genré avec le temps, cette vieille expression ne s’applique pas seulement aux garçons (b’ys), mais à n’importe de qui! Que vous soyez incrédule, d’accord ou complètement choqué, c’est une expression utile à avoir dans sa poche !


one morte

Les communautés francophones de la péninsule de Port-au-Port ont longtemps été isolées, raison pour laquelle on peut encore entendre les vieux accents et dialectes riches dans cette région.

Au 21e siècle, les régions rurales de la province sont confrontées à un nouveau type d’isolement. Sur la péninsule de Port-au-Port, les localités de La Grand’Terre et de Trois Cailloux n’ont pas eu accès aux réseaux cellulaires jusqu’en 2020. Pensez-y ! Jusqu’en 2020 ! 

Grâce au réseau de développement économique francophone, Horizon TNL, qui a aidé à trouver du financement, une initiative de partage des coûts a été négociée entre les deux localités, Bell et le gouvernement provincial.

Avant l’accès au réseau cellulaire, il y avait plusieurs cas urgents où l’on avait besoin d’assistance à la grande montagne entre Cap Saint-Georges et La Grand’Terre en temps de tempête. Leurs appels à l’aide, balayés par le vent, faisaient écho à l’ancien temps mais avec la communication coupée autrement…

Soyez prudent lorsque vous explorez la province – certaines régions rurales n’ont toujours pas accès au réseau cellulaire !

À lire aussi:

  • Améliorer la vie en région éloignée, une tour cellulaire à la fois – Louise Brun-Newhook
  • La téléphonie cellulaire : la nouvelle bataille de La Grand’Terre et Trois-Cailloux – Jacinthe Tremblay

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